Le modèle du gaz sur réseau est une extension du modèle d'Ising.
Ce modèle suppose un réseau multidimensionnel (3 dimensions dans notre cas) comprenant N sites caractérisés par un nombre d'occupation (absence (0) ou présence (1) d'une particule sur le site ) ainsi qu'une impulsion
. La donnée des N nombres d'occupation et impulsions associées définit une configuration microscopique .
Le Hamiltonien que nous utilisons dans nos simulations s'écrit de la façon suivante:
La première somme traduit une interaction attractive constante entre plus proches voisins sur le réseau (6 au maximum en 3 dimensions).
Le paramètre peut être vu comme la profondeur du puits de potentiel d'une interaction générique à courte portée.
Cette première somme est responsable de la cohésion du système et joue un rôle de première importance. La deuxième somme prend en compte l'agitation du système à travers l'impulsion des particules du réseau donnant ainsi des degrés de liberté supplémentaires au système. Cette agitation contribue à la dissociation du système en fragments.
Les fragments sont identifiés à l'intérieur de chaque configuration microscopique par un algorithme de reconnaissance du type Coniglio-Klein [1]. L'observation du système consiste ensuite à évaluer des observables pertinentes calculées sur un état microscopique du système.
Table 1:
Tableau récapitulant les propriétés des ensembles statistiques utilisés.